Les détails de "l'affaire DSK" filtrent au compte-goutte et la prochaine audience aura lieu le 18 juillet. A ce jour c'est New-York contre Dominique Strauss-Kahn, puisque la plaignante n'aurait pas encore déposé plainte au civil.
Le parquet de New York a publié jeudi dernier un compte rendu sur lequel figurent des éléments de conversation entre les policiers de New York et Dominique Strauss-Kahn, depuis un appel téléphonique que ce dernier aurait passé dans l'aéroport JFK le samedi 14 mai, jusqu'au matin du 15 dans les bureaux de la Special Victim Unit.
Des éléments de transcriptions repris par bon nombre de médias autour du globe, et à propos desquels j'ai rédigé "LE PEUPLE DE L'ETAT DE NEW-YORK CONTRE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN". De façon sous-jacente, était évoquée dans ce post la lecture, ou non, des droits à l'accusé, comme on peut le voir dans la plupart des films ou séries policières américaines.
En effet, cette lecture des droits, le "Miranda Warning" n'apparaît pas dans les documents, ni dans aucun article de presse qu'il m'a été donné de lire. On peut juste constater que deux policiers, puis deux seconds, puis d'autres ensuite, ont procédé d'abord au débarquement, ensuite au menottage et transfert, et finalement à ce que Dominique Strauss-Kahn soit assis ou debout dans un commissariat de police.
D'après plusieurs forums où s'expriment anonymement des professionnels américains, notamment sur Yahoo answers, Il ne faudrait cependant pas faire de fixation sur le menottage, qui ne representerait souvent qu'une protection pour l'officier de police et ne signifierait pas systématiquement qu'une personne est arrêtée, tout au moins dans un premier temps.
De même, la lecture des droits ne serait pas obligatoire. L'utilisation du Miranda Warning n'ayant pas non plus de lien avec le fait d'être arrêté ou non. La synthèse des informations indique que cette mise en garde n'est pas nécessaire tant qu'une personne n'est pas détenue préventivement et questionnée. Cette action du questionnement, de l'interrogatoire, revient à de nombreuses reprise dans les forums.
La non lecture des droits aurait cependant une conséquence lors du procès. L'attitude durant l'interrogatoire ou bien les réponses de la personne à qui elle a été omise d'être mentionnée ne pourraient pas être utilisées au tribunal. Il n'en serait pas tenu compte.
Les documents publiés par le parquet de New-York et repris par le site du journal Le Monde mentionnent un détail qui là aussi, pourrait sembler curieux aux habitués des séries policières américaines. Ceci concerne l'identification du présumé coupable par la présumée victime.
Dans l'absolu, on pouvait imaginer plusieurs individus, des hommes d'environ 60 ans de forte corpulence, alignés dans une pièce et portant chacun un numéro, la victime se trouvant derrière une vitre sans tain. Eh bien pas du tout.
La double 'identification' (d'ailleurs avec de petits guillemets) s'est, d'après le document, déroulée ainsi :
"..that a photograph of the defendant was shown to the witness by hotel security without police involvement.."
"Qu'une photographie du defendant a été montrée au témoin par la sécurité de l'hôtel sans intervention de la police"
"..was not police arranged, in that it was an inadvertent viewing of the defendant by a witness during a television news broadcast.."
"n'a pas été organisée par la police, en cela ce fut un programme d'infos de télévision vu par inadvertance par un témoin"
Nota : La victime aurait d'abord (à 14h30) identifié son agresseur après qu'on lui ait montré la photo de Dominique Strauss-Kahn, probablement celle-là même dont certaines sources avaient indiqué qu'elle se trouvait affichée dans un local et ensuite (à 23h00) elle l'aurait identifié dans une dépêche télévisée consacrée à sa propre agression (?) Surprenant.
Photo : publiée avec l'autorisation de l'auteur.
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